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Une semaine dans la vie de Stephen King, Alexandra Varrin

éditions Léo Scheer

Résumé :

 

Du 12 au 16 novembre 2013, Stephen King est à Paris, pour la première fois de sa carrière, à l'occasion de la parution de Docteur Sleep – « suite », trente-six ans après, de Shining. Au cours de cette semaine, il s'agit d'assister aux cinq rendez-vous prévus : Alexandra Varrin n'en manquera pas un seul. D'abord, une conférence de presse pour plus de 300 journalistes à laquelle, en remuant ciel et terre, elle réussit à participer. Le deuxième rendez-vous est une séance de dédicaces à la librairie MK2 Bibliothèque, devant laquelle des aficionados venus de toute l'Europe dorment, depuis la veille.
Vient ensuite l'émission de François Busnel, La Grande Librairie : une heure entièrement consacrée à l'écrivain, Alexandra Varrin est dans le public. Le lendemain, elle fait partie des élus qui, à la suite d'un jeu-concours portant sur l'oeuvre de King, s'entretiennent avec lui dans l'émission que Le Mouv' lui consacre. Cette semaine enchanteresse termine enfin par une lecture-conférence organisée au Grand Rex. Ces instants privilégiés sont l'aboutissement d'une quête identitaire commencée à l'âge de 10 ans, quand Alexandra Varrin a découvert pour la première fois un livre de Stephen King. Fille d'une mère excentrique et d'un père inconnu, élevée par ses grands-parents, elle était une enfant précoce, mal dans sa peau. La peur qui l'étreignait au contact des autres l'obligeait à vivre en solitaire.
Jusqu'au jour où King lui a ouvert les portes du monde extérieur, en lui transmettant des principes et des valeurs qui l'ont aidée à se construire. Sa personnalité est aujourd'hui délimitée par lui ; pour preuve, les tatouages, en référence à son oeuvre, dont elle constelle son corps.
Un troisième récit s'intercale alors : une immersion dans les livres fétiches du « maître ». Avec le même formidable talent de conteur que lui, Alexandra Varrin nous donne à lire Christine, Shining, Le Fléau, Ça, Misery,La Tour sombre, « pièce maîtresse de l'univers de Stephen King »... Autant d'univers et de personnages qui l'accompagnent et l'ont façonnée, jusqu'à sa vocation d'écrivain.

Mon avis :

 

 

Je suis fortement mitigée face à ce livre… D’une côté, la narratrice m’horripile par ses inlassables et multiples attaques gratuites envers les journalistes, les fans qu’elle estime ne pas être à la hauteur du titre de fan, les fans trop hystériques, ou bien d’autres groupes ou types de personnes. Certes, l’humour est fortement présent et l’on se doute qu’il y a un fond de plaisanterie dans ces propos acerbes, mais c’est le fond de vérité qui me dérange… L’ayant croisée à la séance de dédicace, je l’ai trouvée fort sympathique, en désaccord avec l’image que la lecture de son livre m’avait jusqu’alors donné d’elle. Une belle et bonne surprise !

D’un autre côté, j’ai fortement apprécié les réflexions générales faites par Alexandra Varrin sur sa philosophie de la vie, ses observations concernant ce qu’elle appelle « la génération Y » et la société actuelle : il n’y a aucun défaitisme, pas même de jugement, et ses propose sont, à mon sens, très juste. Une belle clairvoyance que j’ai beaucoup aimé lire entre la narration de ses péripéties et rencontres avec Stephen King. Une belle analyse personnelle également sur ses rapports avec la lecture et les livres de son auteur favori. J’avoue m’être reconnue par certains aspects face à des personnes que j’admire énormément et qui m’ont aidée à me construire, ou bien m’aident encore actuellement.

Je suis toutefois loin d’être une grande adepte de l’auteur américain : mes dernières lectures de ses œuvres remontent à mon adolescence, et j’ignore finalement pourquoi je n’ai pas continué car j’aimais beaucoup. Je pense que, comme presque tout le monde, la lecture d’Une semaine dans la vie de Stephen King m’a donnée envie de replonger dans ses écrits, et je regrette qu’elle ne m’ait pas davantage donné l’envie de suivre l’auteur qu’est Alexandra Varrin. Il s’agit là d’un véritable livre de fan sincère : Stephen King est ce qui prime dans son livre, elle ne souhaite pas occuper le premier plan qu’elle lui cède avec plaisir. Du moins l’ai-je ainsi ressenti.

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