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Festival Britten à l'Opéra de Lyon

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le festival de cette année sera placé sous le signe de l'anglais Benjamin Britten, compositeur du XXe siècle né en 1913 à Lowestoft et décédé en 1976 à Aldeburgh. Parmi les nombreuses oeuvres de ce dernier, l'Opéra de Lyon ne choisit pas Mort à Venise, mais Peter Grimes, Le tour d'écrou et Curlew River.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La mer, qui le berça dans son enfance, marque le premier des opéras joué : l'histoire d'un pêcheur dont les jeunes apprentis meurent de manière assez mystérieuse. La mise en scène est remarquable, jouant avec des contenaires, ancrant la mer sur scène, la rendant omniprésente même sur terre. Un étrange sentiment, totalement objectif, m'habite cependant concernant la musique et les chants : j'ai l'impression qu'il s'agit de deux monologues se heurtant parfois l'un l'autre, jamais sans aucune réelle harmonie. Mais c'est du Britten.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le second volet, Le tour d'écrou, m'a lui totalement conquise! Une mise en scène jouant non pas sur l'horizontalité mais sur la verticalité, superposant une scène sur l'autre, un livret qui nous fait voir une histoire digne de celles que l'on se raconte pour s'effrayer lorsque l'on est enfant, avec une question sur des revenants, de possible possession d'enfant, quelque chose de malsain que l'on ne parvient pas à définir, des meubles qui bougent tout seuls... Certes, les voix ne sont pas exceptionnelles, mais elles sont amplement suffisantes pour cet opéra fantasmagorique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le troisième et dernier volet, Curlew River, reprise de la mise en scène d'Olivier Py, reste du Olivier Py : encore un gros cube sur scène! L'idée toutefois de faire jouer l'orchestre sur cette scène surélevée ajoute un petit quelque chose, et Michael Slattery incarne une mère des plus bouleversante, poignante, nous entraînant sans effort de notre part dans cette sombre décente humaine racontant la Perte, la pire qui soit : celle d'un enfant chéri, disparu lui aussi dans ces conditions relativement mystérieuses (enlevé par un homme, dans un but inconnu, puis mort probablement de maladie).

 

Le choeur de l'Opéra de Lyon reste, quant à lui, fidèle à son niveau habituel et nous le montre superbebment dans les trois spectacles offerts.

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