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Le Château des Etoiles, Alex Alice,

éditions Rue de Sèvres

Résumé :

 

Et si la conquête de l'espace avait un siècle d'avance ?

1868. Au seuil d'une incroyable découverte à bord de son ballon de haute altitude, la mère de Séraphin disparaît mystérieusement à la frontière de l'espace. Un an plus tard, une lettre anonyme révèle que son carnet de bord a été retrouvé...
Séraphin et son père, échappant de justesse à un enlèvement, suivent la piste du carnet jusque dans les contreforts des Alpes. C'est là, à l'ombre d'un château de conte de fées, que le roi Ludwig de Bavière a entrepris la construction d'un engin spatial de cuivre et de bois qui s'apprête à changer le cours de l'histoire...

Mêlant aventure à la Jules Verne, romantisme et humour, Le Château des étoiles s'adresse aux rêveurs de toutes les générations et démontre, s'il le fallait, qu'il n'y a pas d'âge pour le merveilleux.

1869 : la conquête de l'espace commence !

Mon avis :

 

Je ne suis pas particulièrement adepte du genre de la BD, il faut bien l’avouer. Cependant, cela ne m’empêche en rien d’en apprécier la lecture quand cette dernière est de qualité, ce qui s’est passé ici : je ne peux pas juger des dessins (à l’aquarelle, apparemment, selon une technique à laquelle je ne connais rien, je laisse faire et juger ce qui maîtrisent ce domaine), mais je peux dire que je les ai beaucoup aimés ! Je les ai trouvés fluides et légers, tout comme j’ai grandement adoré l’histoire et les échanges entre les personnages. L'univers "JulesVernien", la science omniprésente sans son côté parfois ennuyeux pour les non initiés ou non passionnés, le fond politico-historique, la théorie de l'éther qui prend ses racines dans l'Antiquité,... tout cela se mêle sans aucun accro pour former une histoire où la famille et les relations humaines (l'amour et l'amitié sans lesquels il n'y aurait pas beaucoup d'histoire ni d'Histoire) tiennent une part des plus importantes. Certes, nous ne sommes pas dans un roman, mais le scenario pourrait s’y prêter sans peine ! L’intrigue est rondement menée, pas un temps d’ennui : les pages se succèdent et surtout se dévorent les unes après les autres.

Malgré ce festin, nous restons cependant sur notre faim ou fin : l’intrigue, en plaine ascension, est stoppée nette ; on a l’impression que la dernière page nous a été enlevé, et on tourne la couverture en se demandant où elle peut bien être… tombée ? Un défaut de fabrication, ou plutôt d’édition ? Rien de cela : certainement faut-il chercher ici le plaisir sadique de l’auteur de nous faire languir, les yeux suspendus dans le vide à la recherche de la prochaine bulle qui ne viendra que dans de longs mois !

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